Les larmes surgissent de nos yeux pour diverses raisons. Certaines d’ordre pratique et d’autres plutôt émotionnelles. Toujours est-il que celles-ci sont très importantes pour le bon fonctionnement de nos yeux.
Les larmes chez l’enfant
Lors de notre plus jeune âge, la coulée des larmes entre en jeu. Dès la naissance le bébé est susceptible de crier et de pleurer, lorsqu’il pousse son premier souffle de vie quand il vient au monde durant l’accouchement.Le fait de pleurer est un moyen de communication de l’enfant avec ses parents, durant toute la durée des premiers mois, jusqu’à l’apparition du langage et même après. Ce n’est d’ailleurs pas toujours simple pour ces derniers de décrypter les besoins de leur nouveau-né
Ainsi, le bébé pleure pour signifier à ses parents qu’il ressent des douleurs tels qu’un mal de ventre pour constipation ou diarrhée, ou une faim grandissante… Les larmes sont donc un moyen de communication efficace, qui parfois peut s’avérer très angoissant pour les parents.Les larmes apparaissent aussi avec les émotions : en cas de chagrin, de tristesse ou de joie pour certains par exemple.
Le rôle des larmes
Les larmes que nous produisons de manière continue au cours de la vie remplissent différents rôles. En effet, elles ne coulent pas toujours puisqu’elles servent aussi à nettoyer et à lubrifier nos yeux.Humidifier l’œil est l’un de leurs rôles principaux. En outre, garder un œil humide est essentiel au bon fonctionnement des yeux, qui doivent effectuer des mouvements de hauts en bas, de la gauche vers la droite et de rotation pour percevoir ce qui nous entoure.
Il faut savoir que nos larmes permettent aussi de nettoyer et de protéger l’œil, contre les corps étrangers comme les poussières, mais aussi contre des agents chimiques agressifs…. En outre, la production de larmes en cas de projection d’une substance irritante permet de diluer cette substance et d’en atténuer les effets, jusqu’à son évacuation.La larme de l’œil permet également de protéger l’œil contre les lumières trop vives et contre les infections. Elle réchauffe aussi la surface de l’œil, fonction très utile dans les milieux froids de haute altitude (capacité dont on n’a pas toujours connaissance).
L’expulsion des nos larmes en grande quantité due à des émotions négatives telles que la tristesse induit bien souvent une grande fatigue, qui aboutit à une forme de repos de l’organisme.De même, lorsque nous avons mal, pleurer entraîne la production d’un antalgique naturel, qui a donc pour rôle de diminuer la douleur ressentie.
La production des larmes
Les larmes sont produites pas les glandes lacrymales, situées en dessous de l’arcade sourcilière pour chacun de nos deux yeux.
Environ 1microlittre de larme, ou liquide lacrymal est produit par minute, ce qui n’est pas négligeable. Ce liquide produit par nos glandes lacrymales est excrété au niveau des points lacrymaux.Ces derniers sont visibles lorsque l’on tire sur les paupières pour voir le rouge du dessous de l’œil devant une glace. On distingue un petit point, plus visible sur la paupière du bas, tout proche de l’extrémité nasale.
Une partie des larmes s’évapore et pour ce qui est du reste de celles-ci, elles s’écoulent ensuite dans le sac lacrymal, ou canal lacrymal, qui est relié aux fosses nasales.
Le trajet des larmes passe donc des yeux vers le nez. Ce qui explique qu’après une production abondante de larmes en cas de gros chagrin, le besoin de se moucher se fait sentir. Se moucher permet ainsi d’expulser le surplus de larme ainsi que d’évacuer le mucus, qui contient tout ce que l’on a respiré et donc le corps veut se débarrasser…Le Liquide lacrymal déborde de l’œil lorsque le sac lacrymal est plein, les larmes coulent alors sur les joues, ce qui arrive finalement très vite puisque dès que l’on pleure elles se mettent automatiquement à couler en règle générale.
Nous clignons des yeux dans le but de répandre ce liquide sur toute la surface des yeux, pour bien humidifier l’œil. La quantité de larmes produites et la rapidité de clignement des yeux dépendent aussi du milieu dans lequel on se trouve : humide ou sec. En effet,un milieu humide entraînera plutôt un ralentissement de clignement des yeux et de la production de liquide lacrymal, tandis qu’un milieu sec aura un effet inverse.
La composition des larmes
Nos larmes sont constituées de nutriments pour nourrir l’œil mais aussi d’eau en grande quantité, de corps gras pour limiter l’évaporation, de protéines et de lysozyme. Elle a un goût salé, ce qui est du à la présence de chlorure de sodium (donc de sel). Le Lysozyme, qui est contenu dans nos yeux, est un antibactérien très efficace. Il est présent en grand nombre dans le blanc d’œuf pour assurer le développement de l’embryon, futur poussin. Il s’agit d’un antibiotique 100% naturel.
Ainsi, les larmes assurent de par leur composant le bien-être et la défense de nos yeux.
Des larmes en plus grand nombre
Les larmes sont produites de manière continue. Certains évènements sont susceptibles de déclencher une production accrue de ces dernières.C’est le cas notamment lors d’évènements particuliers. Ainsi, une douleur due à un accident et un bras cassé peut entraîner la production de larmes en grand nombre, ou encore au contraire une joie intense.Ce côté émotionnel de la larme est régulé par notre système nerveux. Un stimulus spécifique perçu et interprété par le cerveau va induire une réponse particulière.
De plus, éplucher un oignon provoque aussi l’apparition de celles-ci, de manière quasi instantanée. Ceci est en fait dû à une irritation de l’œil par des dégagements d’acide lorsque nous coupons l’oignon. Cet acide remonte dans vers notre oeil et finit par nous piquer les yeux.
Bien souvent, le fait de bailler entraîne aussi la production de larmes. D’ailleurs, sachez qu’un bâillement prolongé fera apparaître une petite larme le long de vos joues, pour des raisons physiologiques.
Les larmes, une histoire de fille ?
Il est plus couramment admis dans nos cultures que la femme pleure plus que l’homme. Cette déclaration ne relève pas en réalité d’une idée reçue. Bien que l’on ne puisse généraliser et que certains individus sortent de la norme.
Outre la pression sociale et le stéréotype existant, il existe bien une différence dans la quantité versée de larmes entre les femmes et les hommes. Ceci s’explique par les hormones, différentes chez l’homme et chez la femme.En effet, les femmes produisent notamment plus de prolactine que les hommes, ce qui favorise la production de larmes tandis que la testostérone encouragerait l’homme à la colère plutôt qu’à pleurer.
Ainsi, les larmes sont un outil essentiel pour le maintient de notre vue, elles permettent de garder humide notre oeil, sans quoi il aurait du mal à fonctionner mais aussi de le protéger contre des agressions extérieures et de montrer certaines émotions, en plus des mimiques que nous faisons avec notre visage pour les accompagner.
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