La réduction mammaire consiste à réduire des seins devenus trop lourds ou trop gros (hypertrophie mammaire) par un acte de chirurgie plastique mammaire.
Qu’est-ce-que c’est ?
C’est la deuxième intervention la plus demandée en chirurgie plastique après la réparation abdominale.
Elle concerne trois types de femmes :
- Celle qui n’a pas d’enfant mais qui souffre d’une hypertrophie mammaire juvénile ;
- la femme qui a eu des enfants et qui voit la profondeur de son bonnet de soutien-gorge augmenter après les grossesses ;
- et enfin la femme ménopausée qui a vraiment des seins trop lourds et qui ne les supporte plus (dorsalgies et douleurs aux épaules).
L’hypertrophie mammaire est responsable de douleurs dorsales, l’intervention est à ce titre prise en charge par la sécurité sociale sans entente préalable. Une mammographie pré-opératoire récente est nécessaire avant l’intervention.
Comment se passe une séance ?
C’est une intervention réalisée sous anesthésie générale qui dure entre deux heures et deux heures trente selon la taille des seins. L’hospitalisation est d’une nuit en clinique. L’opération consiste à remonter l’aréole mammaire tout en retirant au minimum 300 g de tissu glandulaire et graisseux par côté. La glande mammaire enlevée est analysée en laboratoire à la recherche d’anomalies microscopiques (non vues à la mammographie). Des redons sont placés pour évacuer les saignements dus à l’intervention.
Que faire après ?
La sortie s’effectue entre 24 et 48 heures après l’opération, dépendant de l’état de fatigue post-opératoire et de la quantité des saignements. La reduction mammaire n’est ni douloureuse ni fatigante, il faut seulement éviter le port de charges, des enfants et les activités physiques pendant un mois. Un arrêt de travail d’au moins trois semaines est prescrit. Des pansements sont nécessaires pendant encore deux semaines ainsi que le port d’un soutien-gorge sans armature pendant trois semaines jour et nuit. Une consultation une semaine après chez le chirurgien est nécessaire pour vérifier les pansements puis à un mois et trois mois pour apprécier le résultat et les cicatrices.
Les cicatrices
C’est une cicatrice ronde autour de l’aréole mammaire puis une cicatrice verticale et horizontale sous le sein. Dans certains cas une simple cicatrice verticale sous le sein peut être proposée. Elles sont dans tous les cas facilement cachées par le soutien-gorge.
Les complications
Elles sont rares. L’hématome précoce nécessite une reprise chirurgicale dans la journée. L’infection est très rare et doit être traitée par des antibiotiques et des lavages quotidiens. La nécrose de l’aréole (partielle ou complète) est très rare et doit être reprise chirurgicalement pour réaliser une greffe de l’aréole. Les seins peuvent être durs ou couler quelques semaines à cause de la fonte graisseuse partielle post-opératoire. Des cicatrices élargies ou épaisses peuvent apparaître à distance chez certaines femmes qui cicatrisent mal. Celles ci pourront bénéficier de pansements siliconés ou être reprises sous anesthésie locale.
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